logo

Marseille Le char Jeanne d’Arc

Le char Jeanne-d’Arc
Marseille 06
Bus N° 60 depuis le Vieux-Port, ou le petit train depuis le quai des Belges 

L’insurrection de Marseille, face à l’occupation allemande, déclenche plusieurs combats dès le 20 août 1944. L’encerclement de la ville, dirigé par le général français de Monsabert, permet au colonel Chapuis d’y faire pénétrer les premières troupes françaises.

Notre Dame de la Garde, en 1944, est occupée par les allemands qui ont installé leurs casemates sur le site. Du 23 au 28 août, la bataille fait rage. Le 25 août, l’assaut de Notre Dame de la Garde par les tabors marocains, appuyés par les blindés, en est l’un des épisodes les plus dramatiques. Le cher “Jeanne d’Arc” est immobilisé par les tirs de grenades incendiaires devant les jardins de l’évêché, et ses trois occupants sont tués sur le coup. Restauré et inauguré comme monument commémoratif le 25 août 1946, ce char témoigne encore aujourd’hui de la rudesse de ces combats, mais aussi du retour de la liberté. Il est visible depuis la Bonne Mère.

Le général de Monsabert  avait des ordres formels pour libérer Notre Dame : « pas de bombardement aérien, pas d’emploi massif d’artillerie. Ce caillou légendaire devra être emporté d’assaut par des fantassins appuyés par des blindés ».

L’assaut de Notre-Dame de la Garde est l’un des épisodes les plus dramatiques. L’attaque aura lieu le 25 août 1944 : dès 6 heures du matin, les troupes progressent mais très lentement car les tirs allemands qui partent de la colline gênent l’avancée des soldats. En début d’après midi, les chars du 2e régiment de cuirassiers de la 1re D.B. donnent également l’assaut à partir du boulevard Gazzino, actuellement rue André-Aune, et de la montée des oblats.

Le char Jeanne d’Arc est frappé de plein fouet. Il est immobilisé par les tirs de grenades incendiaires devant les jardins de l’évêché, et ses trois occupants sont tués sur le coup. Autour de 15 heures 30 une section de la 1re compagnie du 7e R.T.A. prend d’assaut la colline. Mgr Borel réfugié dans la crypte accueille les libérateurs, et le drapeau français est hissé au sommet du clocher.

Dans la soirée l’officier allemand qui commandait les troupes de Notre-Dame de la Garde se rend. Il est blessé et mourra deux jours plus tard. La libération totale de Marseille aura lieu au matin du 28 août 1944.


On peut lire sur la plaque commémorative apposée sur le char Jeanne d’Arc :
“A la mémoire de l’équipage du char Jeanne d’Arc du 2ème escadron du 2ème régiment de cuirassiers tombé le 25 août 1944 pour la libération de Notre Dame de la Garde Neck André, maréchal des Logis Guillot Roger 1ère classe Clément Maurice 2ème classe”

Le général de Monsabert fait don le 29 août 1944 à la basilique de son fanion de voiture : un fanion aux couleurs algériennes ayant fait les campagnes de Tunisie et d’Italie et portant, en maints endroits, des impacts de balles. C’est un des ex-voto les plus précieux de Notre-Dame de la Garde.

En 1977, le général de Monsabert écrira au recteur de Notre-Dame de la Garde : “Ma conviction profonde est que les Marseillais ont dû leur libération si rapide à leur “Bonne Mère” ; je n’ai été, avec mes soldats, que l’instrument providentiel de cette libération. “C’est Elle qui a tout fait !” 

 sources : http://marseille.catholique.fr/Histoire-Liberation-de-N-D-de-la
 sur site, complément wikipédia

16 commentaires pour “Marseille Le char Jeanne d’Arc”

  1. J’adore Jeanne d’Arc ! Et là , j’apprend quelle a un Char à son nom ! Je suis trop content que la France donne de l’importance à un personnage aussi important que Jeanne D’Arc !

  2. bonjour ma belle ,de passage chez une amie j ai vu ton blog et je me suis arrété pour le visiter il est beau et tres sympathique j aime,beaucoup. passes une belle et agréable journée bisous d un ami Michel

  3. un peu de rafraîchissement de la mémoire ne peut pas faire de mal  …on a tendance a oublier un peu vite…..bel article soutenu par ce char…nous te souhaitons un bon week-end…bisous Francine..

  4. Bonsoir Francine. Pas eu le temps de venir sur les blogs cette semaine car j’ai bossé 14 heures par jour. Je suis crevé. Heureusement demain je ne travaille pas. Si je veux bien déposer des photos dans ta communauté mais je ni pense tout simplement pas. J’en ai quelques unes que je n’ai pas encore publiées. Je les mettrai dans ta communauté. Mais n’hésite pas à me le rappeler car ma tête est au bord de l’implosion en ce moment. Je t’embrasse et te dis à bientôt. Yves

  5. Bonsoir Francine. Cet après midi j’ai tenté une escapade et j’ai du rentrer en vitesse mon amie… le vent une vraie tempête et la pluie… sans parler de la température… 4°… Bisous mon amie…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Abonnez-vous à ma newsletter afin de vous tenir au courant des derniers articles publiés !