Quatre cloches hissées dans la nuit de lundi à mardi.
Les dix campanistes se sont évertués jusque 6h30 du matin à hisser quatre cloches : Jean-Marie, Benoît-Joseph, Etienne et Maurice, dans la tour nord de la cathédrale Notre Dame de Paris.
“Nous comptons monter ce soir (mardi) les quatre autres dans la tour nord, puis le bourdon Marie dans la tour sud, durant la nuit de mercredi à jeudi”, avançait Jacques Burel, directeur de l’horlogerie Bodet.
Les campanistes espéraient élever toutes les cloches la première nuit, mais les manoeuvres ont pris “plus de temps que prévu”. “Les trois prochaines semaines seront dédiées à l’électrification de l’ensemble”.
Comment hisse-t-on les cloches de Notre-Dame?
Les cloches, arrivées le 31 janvier dernier, étaient exposées dans la nef de la cathédrale, jusqu’au 25 février 2013.
Les neuf cloches, chacune lourde de plusieurs tonnes, devaient gravir dans la nuit de lundi à mardi les 54 mètres qui les séparent des deux beffrois.
C’est un travail réglé au millimètre, une mission aussi minutieuse que titanesque.
A l’aube du mardi 25 février, les dix campanistes auraient dû terminer la montée des neuf nouvelles cloches dans les deux tours de la cathédrale Notre-Dame de Paris. «En principe, nous devrions toutes les hisser cette nuit, affirmait lundi matin Paul Bergamo, directeur de la fonderie Cornille Havard et responsable du chantier, mais nous en aurons peut-être encore une ou deux à monter demain soir.» L’ascension se fait exclusivement de nuit, après la fermeture de la cathédrale au public, «pour ne pas gêner les visites dans la journée».
La question que tout le monde se pose : comment neuf cloches, chacune lourde de plusieurs tonnes, peuvent-elles être hissées à 54 mètres de hauteur?
Cette très délicate manœuvre est menée par deux équipes aux tâches bien précises.
La première équipe est gérée par les campanistes de Cornille Havard. Elle a pour mission de déplacer les neuf cloches, de la nef au fond de la cathédrale, en dessous des oculus des tours nord et sud. Les oculus sont des ouvertures très étroites et bouchées par une trappe. Elles permettent de faire pénétrer la cloche dans la structure de l’édifice jusqu’au sommet de la tour. Ceci est la mission des campanistes de l’horlogerie Bodet.
«Un centimètre de marge»
Les neuf cloches alignées sur plusieurs dizaines de mètres, de la nef au narthex, ont été déplacées notamment grâce à une grue-araignée, dont le petit gabarit permet son intrusion dans la cathédrale. «Cette grue soulève les cloches à partir de leur couronne et les dépose sur un rouleur, poussé ensuite manuellement jusqu’en dessous de l’oculus sud pour le bourdon Marie et de l’oculus nord pour les autres huit cloches. Tous deux sont situés à 15 mètres au-dessus du sol», explique Paul Bergamo.
Autre opération délicate : l’élévation. Une à une, les cloches sont greffées au câble d’un treuil électrique, positionné, lui, en haut des tours, au niveau du beffroi. Elles sont ainsi hissées au travers des oculus, jusqu’à 54 mètres au-dessus du sol.
*L’office de vénération de la Sainte Couronne d’épines et des Reliques de la Passion, et le bourdon Marie.
«Un homme est placé à chaque niveau: premier oculus, deuxième oculus, puis beffroi, pour surveiller cette manœuvre», souligne Jacques Burel, directeur de la société Bodet. Une manœuvre délicate et minutieuse, puisqu’«il n’y a en moyenne qu’un centimètre de marge entre la cloche et l’ouverture dans la voûte». Il est d’ailleurs parfois nécessaire que le campaniste, perché dans la tour, ajuste manuellement la bonne trajectoire de la montée, «sur quelques millimètres».
*Le bourdon Marie, Gabriel, et Anne Geneviève. Ces trois cloches sonnaient pendant les messes au grand autel.
Sources : Le Figaro 21 326 du mardi 26 fvrier 2013, version papier, et le figaro .fr pour le dessin de Notre Dame
Travail de force et de minutie!
Quelles sont belles
bon week end Francine
magnifique ton reportage – ces cloches sont vraiment très belles -bisous fleuris du soir – passe un bon dimanche
Hello Francine
Je crois que tu ne louperai cela pour rien au monde !
bisous et bon week end
pat
un boulot de titan et de précision !
faudrait pas qu’il y en ait une qui lâche !
bon week end bises cathline
ps au début tu as oublié le “t” à électrification
….ce doit être impressionnant de voir cela, et dire que dans le temps, ils y sont arrivés sans les moyens modernes! Bon w-end, bises de Mireille du Sablon
Bonjour Francine,
Merci pour ce bel article qui accompagne ma visite à Notre-Dame de mercredi.
Je te souhaite un très bon WE
Bises
Nanou
J’aimerais bien être là le 23 mars pour les entendre sonner!!!ça va être exceptionnel !! Gros bisous Francine!! @bientôt sur un autre article!
merci pour ce passionnant reportage, Francine;
bisous et bonne nuit
Bonsoir Francine,
Merçi pour cette belle explication des plus compléte sur le hissage de ses cloches de plusieurs tonnes
Bon dimanche
amitiés
Bonsoir Francine , quelle minutie il faut pour diriger toutes ses cloches..heureusement que tu es là, pour nous expliquer et les photos , sont un plus…passes une bonne soirée , bisous
Que ces photos et les explications sont belles , et puis j’ai vu un peu à la tv c’est impressionnant
A bientôt
Bonjour Francine,
Un travail délicat et de haute précision que nous découvrons grâce à tes reportages successifs! Merci!!!
L’accident de moto s’est produit pendant un rallye de régularité: un motard chevronné, seul en cause sur une ligne droite avec vue dégagée… difficile à expliquer ce qui s’est réellement passé.
Bon weekend, Frans
je comprends sans peine l’ ampleur et la précision de la tâche !
Merci pour ces superbes photos et explications.
je te souhaite une bonne fin de semaine, et t’ annonce que je quitte la blogosphère pour un certain temps.
travaux, piano, livres et jardin m’ attendent
à un de ces jours
bisous
Coucou Francine. Un article très intéressant et également très technique. C’est vraiment une prouesse cette installation. Bises et bon samedi
Voilà les réponses aux questions que je me suis posée lors de ma visite à Notre Dame!
Ils faisaient comment nos ancêtres, sans grue et sans câble électrique?
Tes articles sont si intéressants j’apprends pleins de choses!
Bon W.E Francine, et pleins de belles découvertes.
Christiane
Bonjour Francine
très bien expliqué ton article
Je te souhaite un très bon dimanche
Nos amitiés bises
Qing&René
Bonsoir Francine.
Alors, ce coup-ci, on les hisse !
Bon dimanche.
oucou Francine
elles sont magnifiques quel reportage tu nous livre là Bravo gros Bisous journée dans le marais mais sans soleil …
Coucou Francine, ton schéma est clarinette, c’est normal tu connais la musique. Si tu te magnes tôt, tu pourras enregistrer quand on se fera sonner les cloches. Bon dimanche. ;O)
moi aussi j’étais intriguée et surtout je le suis par la résistance au fil des ans !! j’aime bien la photo en couleur tout là haut
bjr Francine, très bien expliqué cette mise en place de cloches. Elles sont belles. Muxu
Je n’ai pas pu y assister ! Merci pour le reportage !
quelle minutie pour ces mastodontes !!
Elles sont belles, j’espère qu’ils enregistreront la première sonnerie…. Bises et belle journée.
Superbes explications. Reste à connaître l’heure à laquelle on pourra les entendre chanter. Pour les écureuils j’irai peut être demain mais rien est moins sûr car le temps n’y est pas. Pas de lumière et terrain très gras. Il faudrait une gelée avec un ciel dégagé pour la lumière et le terrain. Quand c’est gras c’est gras de chez gras et difficile de se débarasser de la terre sur les chaussures. A suivre donc. Nous ne travaillons la semaine prochaine alors nous avons le temps pour nous décider. Bon week-end. Bises. Yves
oh que c’est magnifique à voir
bonjour passaage rapide pour te souhaiter un bon week end je repasserai bises
Bonjour c’est un vrai travail de titans !je leurs souhaite bon courage
bon samedi monique
Sacré travail !
Les cloches vont bientôt résonner ou peut-être ont-elles déjà résonner ?
Bon week end
Bisous
bonjour francine
merci pour ton bel article
les anciens ont du avoir beaucoup de mal pour hisser ces cloches
Je te souhaite de passer un bon week-end
gros bisous
c est vrai c est pas le tout mais il faudrait bien qu elles soient opérationnelles bientôt… le Pape Paques…gros bisous